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RonMioneForLove

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“ Deuxième fiction en cours d'écriture !!! ” - samedi 17 mars 2018 14:33
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Création : 13/12/2015 à 16:45 Mise à jour : 22/02/2018 à 13:47

Retour au blog de RonMioneForLove

Une lueur d'espoir : Chapitre 26

Chapitre 26

Une lueur d'espoir : Chapitre 26
 
"Ce qui compte aux heures du désespoir,
ce n'est pas ce qui est vrai et ce qui est faux,
mais ce qui aide à vivre."
 
 
 
            Blancs, froids, hostiles. Ainsi étaient les couloirs accablants de tristesse de l'hôpital pour sorciers, Sainte-Mangouste. Sinistres et malheureusement funestes, nombreux étaient les corridors qui accueillaient les pleurs et sanglots des familles atteintes en plein c½ur. Nulle magie ne pouvait alors panser les plaies béantes infligées par une cruelle nouvelle. C'étaient dans ces mêmes désolantes galeries que patientaient difficilement le professeur Dumbledore, Harry, Ginny et ses deux parents tandis qu'Hermione était prise en charge par des médicomages et recevait depuis plusieurs heures des soins. L'attente paraissait interminable et les mines abattues des différents mages attestaient tout de leur affliction. Le directeur affichait toujours son air énigmatique et sage, Arthur et Molly Weasley semblaient des plus éperdus et se tenaient dans les bras l'un de l'autre, alors que de leur côté, le jeune couple était plus éploré que jamais. La rouquine était bien incapable de retenir ses larmes qui coulaient sans discontinuité tout le long de ses joues tandis que son compagnon, serrait sa main alors pressée dans la sienne, en lui murmurant de bien minimes paroles réconfortantes. La sorcière rousse était tout particulièrement touchée par ce qui arrivait à sa meilleure amie. En effet, dès lors qu'elle avait fait prévenir Madame Pomfresh et le professeur McGonagall à la vue du sang le long des jambes d'Hermione, elle avait compris que quelque chose de grave était entrain de se produire. Alors, quand l'infirmière alarmée avait proclamé que la brunette devait de toute urgence être conduite à Sainte-Mangouste, elle avait eu cette impression que tout autour d'elle s'effondrait. Albus avait immédiatement été alerté et avait pris la décision d'escorter la jeune fille à la clinique des sorciers, laissant Poudlard aux bons soins de Minerva. De son côté, Ginny s'était empressée d'aller chercher Harry, dont elle savait que la simple présence rassurerait un tant soit peu leur chère camarade qui vivait alors une véritable détresse. La vision de ces sillons carmin entre ses jambes l'avait plongé dans un état second, et son c½ur avait comme cessé de battre tandis qu'elle suffoquait. Le professeur Dumbledore les avait rapidement enjoints à se réunir près de la jeune fille, et tous les quatre avaient transplanés à l'hôpital où immédiatement ils avaient été reçus. Puis, alors que la brunette s'était sentie au plus mal, elle avait été conduite loin d'eux, les laissant dans l'expectative d'une bien douloureuse nouvelle...
Anéantie, la rouquine avait envoyé un patronus à Ron puisqu'il était impensable qu'il ne soit pas mis au courant de la pesante situation. Elle avait souhaité que ses propres parents soient également informés de sa présence ici du fait de leur proximité avec la brunette. Le trio avait guetté la moindre annonce avant de prendre ou non la décision d'avertir les géniteurs d'Hermione. Puis, alors que le couple Weasley les avait rejoints, un gynécomage s'était présenté à eux l'air grave. Son diagnostic avait été déchirant et sans appel, telle une blessure foudroyante pour les différents sorciers. Ces derniers, à l'exception d'Albus, plus tempérant, avaient été sous le choc de la révélation et dire qu'ils étaient restés prostrés était un euphémisme des plus conséquents. Le médicomage les avait ensuite assuré qu'il allait poursuivre ses soins auprès de la brunette et qu'il lui avait pour le moment admonesté une potion aussi calmante qu'apaisante. Celui-ci leur avait précisé qu'ils devraient patienter encore avant de se rendre à son chevet. Sans un mot de plus, il s'était détourné d'eux et les avait laissé des plus éteints et attristés. Ginny avait immédiatement éclaté en sanglots et Molly s'était réfugiée dans l'étreinte de son mari, alors secouée par ses gémissements.
Et depuis, ils attendaient... Aucun d'eux n'avaient fermé l'½il, et les premières lueurs du jour avaient fini par percer via les quelques rares fenêtres. Tous étaient cernés, silencieux, à bout de forces... Ils espéraient avoir bientôt la possibilité de rejoindre Hermione, mais pour le moment rien était moins sûr... alors ils prenaient leur mal en patience, bien difficilement. Chaque regard qu'ils posaient les uns sur les autres était le triste témoin de leur propre désolation. Seul Dumbledore demeurait posé, son âge avancé lui ayant enseigné de ne pas montrer son trouble plus que nécessaire au risque d'influencer son entourage déjà bien mortifié.
Ginny, dont les larmes ne tarissaient pas, étreignit davantage la main d'Harry dans la sienne. Bouleversée au plus haut point, elle ne pouvait empêcher ses pensées de tergiverser à l'instar de sa culpabilité naissante. Par Merlin, comment n'avait-elle pas pu se rendre compte de l'état de sa meilleure amie ? Comment pouvait-elle avoir laissé passer un tel évènement ? Elle était totalement éperdue et ébranlée... Et, lorsqu'elle prit la parole, rompant ainsi le silence pesant qu'ils avaient alors instauré, sa voix fut éraillée par de trop fortes émotions.
 
«  Pourquoi... pourquoi ne nous a-t-elle rien dit ? Pourquoi... n'avons-nous rien vu ? »
 
« Nous... nous... nous n'aurions pas pu le deviner... nous... » tenta de la rassurer vainement Harry, tout aussi ému qu'elle.
 
« Non... c'est faux... on aurait dû se douter de quelque chose... nous sommes avec elle quasiment toute la journée... pourquoi n'avons-nous pas été là pour elle ? » s'écroula la rouquine dans les bras du jeune sorcier brun.
 
« Miss Granger n'était qu'en début de grossesse... Cela ne se voyait pas encore suffisamment pour que vous puissiez entrevoir quoi que ce soit... » déclara sagement le professeur Dumbledore.
 
« Mais... elle aurait dû se confier à nous... elle aurait dû nous faire confiance... alors que là, nous n'avons pas été là pour elle... » renifla tristement Ginny.
 
« Ne culpabilisez pas Miss Weasley, Hermione n'a très certainement jamais été seule » avisa Albus calmement.
 
Le regard que ce dernier échangea religieusement avec la rouquine, lui signifia une certitude qu'elle comprit immédiatement. Celle-ci l'apaisa autant qu'elle lui enserra le c½ur.
 
« Pauvre petite, subir une telle épreuve alors qu'elle est encore si jeune... je... cela m'attriste énormément... » souffla Molly les yeux larmoyants.
 
« Elle ne devrait pas endurer cela toute seule... Ce mal est particulièrement douloureux. Je n'ignore pas que nous sommes tous présents pour la soutenir, mais ne devrions-nous pas compter sur la présence de son compagnon, père de l'enfant ? Où est-il donc ? » s'enquit Arthur d'une voix rauque.
 
Un lourd silence se fit tandis que Ginny échangeait un regard peiné avec Harry. Le professeur Dumbledore les observa à tour de rôle, et souffla. L'atmosphère était pesante et il trouva plus sage de s'éloigner pour mieux s'enquérir des nouvelles de la brunette.
 
« Je vais voir ce que les médicomages ont de nouveau à nous dire... » déclara le vieux mage en s'éloignant sans attendre un quelconque accord.
 
Au moment précis où il disparut, au détour du couloir, des pas précipités venant du corridor opposé leur parvinrent. Le petit groupe se tourna alors dans la direction de ces rapides foulées et découvrit Ron qui courait vers eux, le teint livide. Il arriva à leur hauteur, essoufflé et des plus troublés, si bien qu'il ne prêta d'attention aucune à ses parents qui le dévisageaient éberlués. Le rouquin paraissait des plus angoissés, il ne tarda pas à se placer devant sa petite s½ur à la recherche d'une rassurante affirmation. Cependant, les yeux humides de larmes de sa cadette ne firent que lui fendre davantage le c½ur.
 
« Je... J'ai...Ton patronus m'a prévenu... Je... j'ai fait aussi vite que possible... Qu'est ce qui se passe Ginny ? Où est Hermione ? Comment va-t-elle ? Et le bébé... ? Hein dis moi comment va le bébé ? » questionna prestement le jeune homme, la gorge nouée de son bouleversement.
 
La sorcière rousse étouffa un sanglot face à la panique de son aîné. Elle fit un pas vers lui, désireuse de le prendre dans ses bras et de tout lui confier, mais avant qu'elle ne puisse prendre la parole, leur paternel l'avait interrompu de manière virulente. Son expression décomposée et son air furieux ne présageaient rien de bien agréable, et ceci s'illustra parfaitement lorsqu'il laissa échapper entre ses lèvres ces quelques mots...
 
« Non ! Ne me dis pas que... » siffla-t-il d'un ton amer.
 
Ron se détourna de sa petite s½ur et se plaça devant son géniteur. Son propre regard exprimait tout de sa détresse tandis que dans celui de son père on ne pouvait y lire que du dégoût. Cependant, le rouquin n'avait aucunement du temps à perdre en cet instant, et il ne s'empêcha pas de le faire savoir.
 
« Papa, ce n'est pas le moment... »
 
Sa phrase mourut lorsque la main de Monsieur Weasley s'abattit sur la joue du jeune homme en une claque sonore qui figea toutes les personnes qui les entouraient. Molly émit un hoquet de stupeur, alors que Ginny se pressa contre le torse d'Harry qui ne parvenait pas à en croire ses yeux. Arthur paraissait hors de lui, et jamais il ne l'avait connu de la sorte. Ron se pinça les lèvres inférieures et des larmes de rage s'échappèrent de ses orbes translucides. Il se redressa quelque peu et foudroya son père du regard. Les poings serrés, il était incapable de détacher ses yeux de l'homme qui se tenait debout face à lui, et qui le fixait presque avec répulsion. Son c½ur s'était emballé dans sa poitrine et il ignorait s'il allait pouvoir contenir plus longtemps le flot d'émotions qui le submergeait jusqu'alors. Il prit donc une profonde inspiration et voulut s'adresser à son interlocuteur qui malheureusement ne lui laissa aucunement le temps d'ouvrir la bouche.
 
« Tu n'avais pas suffisamment fait de mal dans ta vie, il fallait qu'en plus tu infliges cela à Hermione ?! Comment as-tu pu te permettre de la malmener de la sorte ?! C'est une jeune fille bien qui ne mérite pas d'être maltraitée comme tu l'as fait ! » vociféra Monsieur Weasley.
 
Les paroles de son paternel lui firent serrer les poings et il tâcha de se contrôler du mieux qu'il le pouvait. Toutefois, il ne pouvait laisser dire cela, ce n'était rien de moins qu'un vil mensonge, et il ne permettrait pas qu'il demeure.
 
« Je n'ai jamais fait de mal à Hermione... comment peux-tu dire cela ? Je l'aime !!! » hurla presque le rouquin la voix rauque de tout son ébranlement.
 
« Ah parce que tu sais éprouver des sentiments toi maintenant ?! C'est donc ça ta définition de l'amour ? Amener de la souffrance aux personnes à qui tu tiens ?! » railla son géniteur l'air sévère.
 
« Arthur, s'il te plait... » souffla timidement Molly, sensible aux dires de son fils et encline à apaiser son mari.
 
Toutefois son époux ne prêta aucunement attention aux suppliques de sa femme, le trouble et la colère qu'il ressentait l'aveuglant complètement.
 
« Tu te rends compte de ce que tu as fait ? Tu agis tel un inconscient et tu as apporté des ennuis à cette jeune femme, tu... »
 
« Je fais du mieux que je peux pour... » l'interrompit Ron avant d'être lui-même coupé.
 
« Ah oui vraiment ! En es-tu certain ? Tu es totalement impulsif et irréfléchi !!! Tu es un incapable Ron, et par ta faute, Hermione vient de perdre son bébé !!! » cria Monsieur Weasley.
 
« Arthur !!! » pria sa femme, des sanglots dans la voix.
 
« Papa !!! » lança en même temps Ginny, des plus émues.
 
«  Je ne lui ai rien fait de mal si ce n'est vouloir construire un avenir avec elle, je... » commença-t-il avant de s'arrêter épouvanté alors que la déclaration de son père faisait son chemin dans son esprit.
 
Sa respiration devint extatique, l'impression de suffoquer se fit plus grande alors que son c½ur semblait avoir cessé de battre. Il regarda tour à tour les sorciers qui lui faisaient face et nota tout de leurs expressions déconfites, à l'exception de son paternel qui paraissait transi par la fureur et la déception. Des larmes ne tardèrent pas à ruisseler sur les joues du rouquin qui ne put rien faire pour les contenir tant l'affliction était trop forte.
 
« Quoi... que... le bébé... il est... non... NON !!!!!!! » hurla le jeune homme roux en s'écroulant au sol tout le long du mur, sans pouvoir se retenir.
 
Ginny abandonna précipitamment les bras d'Harry, et s'agenouilla près de son aîné qu'elle prit dans ses bras tandis que ses sanglots redoublaient. Jamais ce dernier n'avait laissé échapper de tels pleurs si bien que même ses parents furent prostrés face à tant de détresse. Molly s'agrippait au bras de son époux dont toute la colère s'était évanouie devant le désespoir de son enfant. Certes, il était peut-être des plus irrités envers Ron, et éprouvait une réelle ranc½ur à son égard, mais comment aurait-il pu être insensible devant l'effondrement du jeune homme.
 
« Non... ce n'est pas possible... Dites moi que ce n'est pas vrai... Non... non... le bébé... il... il va bien... hein... il... » s'enquit une nouvelle fois le rouquin, brisé.
 
Sa cadette le serra davantage contre lui, alors qu'elle-même se sentait envahir par la tristesse.
 
« Ron... je suis désolée... je suis sincèrement désolée... » lui murmura-t-elle.
 
Le jeune homme fut pris de spasmes incontrôlables tandis qu'il était saisi par la véracité de ce que lui suggérait sa petite s½ur. Ses pleurs ne tarirent pas et s'accentuèrent plutôt.
 
« Non... non... je... Par Merlin NON !!!! »
 
Ginny enlaça encore plus son aîné qui s'accrochait à elle fermement comme pour se rattacher à la vie. Madame Weasley semblait à présent dévastée par la souffrance de son fils, et son mari sentait les remords l'accabler de toute part, tant il était frappé par le mal alors éprouvé par le rouquin.
 
« Je... je suis... maudit... Je suis incapable de protéger les personnes que j'aime... Je suis misérable et pathétique... J'aurai... oui j'aurai dû rester à Azkaban... Il aurait fallu que j'y finisse mes jours... Je ne méritais pas mieux... C'est pour ça qu'on me punit aujourd'hui... Je ne vaux rien... je ne fais rien de bon... et je n'apporte rien de bien aux gens à qui je tiens... » débita le jeune homme d'une voix entrecoupée par les sanglots.
 
Ces déclarations fendirent le c½ur des membres de sa famille, et Arthur prit pleinement conscience des dures paroles qu'il avait prononcées et qui avaient désormais pris une place de choix dans l'esprit du rouquin. Dire qu'à présent, il s'en voulait était bien faible. Assister à l'ébranlement de son fils, était une bien douloureuse épreuve et il ignorait tout de la conduite à tenir. Et, quand Ron leva enfin ses pupilles océans embuées de larmes vers ses parents, ces deux-là furent frappés par tant de douleur.
 
« Je suis sincèrement désolé pour ce que j'ai fait dans le passé... Pardonnez moi d'avoir mal agi, et d'avoir raté mon coup... Je... Je voulais que vous ne manquiez de rien... Je souhaitais tellement que vous arrêtiez de faire tant de sacrifices pour nous élever de la meilleure des manières... Je tenais à ce que vous aillez la chance de vivre décemment... Je voulais que vous profitiez de votre existence sans jamais avoir à vous soucier des problèmes d'argent... Je vous en prie excusez moi pour le mal que je vous ai fait... je ne suis qu'un minable... et aujourd'hui j'ai tout perdu... tout... » les avisa le jeune homme en pleurs, avant de s'effondrer dans les bras de sa cadette.
 
Cette dernière, émue par les révélations de son frère, se tourna vers ses paternels. La simple expression de torpeur qu'ils affichaient, suffit à lui signifier qu'eux aussi avaient bien compris ce que voulait dire le rouquin. Gringotts. Le cambriolage qui avait mal tourné. Le procès. Azkaban. Tout cela c'était pour eux. Il avait souhaité leur apporter un soutien... Il avait ardemment désiré leur trouver des galions afin de subvenir à leurs besoins sans que quiconque n'ait à se tuer à la tâche... Il avait agi par amour... Mais malheureusement son sacrifice avait été vain... Molly éclata en sanglots et enfouit son visage dans le torse de son époux, qui demeurait figé. Chacune des paroles énoncées par Ron résonnait dans sa tête... De la bile lui remontait en travers de la gorge, et des larmes s'échappaient du coin de ses yeux... Par Merlin, mais qu'avait-il donc fait ? Pourquoi, pourquoi n'avait-il pas fait confiance à son propre fils ? Pourquoi l'avait-il donc jugé si sévèrement ? Il resserra son étreinte autour de sa femme, tandis que tous deux étaient submergés par l'émotion.
Harry resté en retrait, observait cette famille dont il faisait pratiquement partie, et était des plus bouleversés. Il fut le premier à remarquer l'arrivée du professeur Dumbledore, et son expression empreinte de sagesse laissait supposer qu'il n'avait rien manqué des derniers aveux. Celui-ci s'avança doucement vers le groupe, laissant flotter derrière lui ses robes de sorcier. Arrivé à leur hauteur, il posa une main sur l'épaule de Ginny qui se redressa surprise avant de se réfugier dans les bras de son compagnon non sans quitter le directeur du regard qui s'était presque accroupi près de Ron. Ce dernier dont les soubresauts n'avaient d'égale que ses pleurs, leva péniblement la tête et croisa le regard du vieux mage.
 
« Je vais vous conduire auprès de Miss Granger... » annonça-t-il calmement.
 
La simple énonciation du nom de sa lionne suffit à enserrer le c½ur du jeune dans la poitrine. Néanmoins, avec difficulté, Ron se leva. Les yeux rougis par la tristesse, il se tint debout et fit quelques pas en avant. Brièvement, Albus s'approcha du couple Weasley et leur souffla doucement.
 
« Essayez d'avoir une discussion avec Percy, ainsi peut-être certains de vos doutes se dissiperont-t-ils ? »
 
Puis, sans demander son reste, il passa un bras autour des épaules, qui paraissaient alors si frêles, du rouquin, et prit la direction de la chambre où avait été placée Hermione, qui se reposait à présent. Il ne se retourna pas, et ne put donc pas voir les mines aussi déconfites qu'attristées des quatre autres sorciers.
 
 
 
            Le professeur Dumbledore et Ron se tenaient à présent devant une porte blanche derrière laquelle se trouvait la brunette alitée. Le jeune homme dont les yeux étaient toujours humides de larmes restait prostré devant l'entrée close. Le vieux mage se tourna alors vers lui avec empathie.
 
« Je vais vous laisser seul avec elle... Nul doute que vous avez des choses à vous dire... Je serais juste ici à vous attendre si vous éprouvez le moindre besoin de m'appeler ».
 
Ron ne put s'empêcher de déglutir.
 
« Et si...enfin... peut-être... qu'elle ne veut pas me voir... elle doit très certainement m'en vouloir... je ne souhaite pas lui infliger davantage de peine... je.... »
 
« Monsieur Weasley, calmez-vous » suggéra sagement Albus.
 
Ce dernier se pinça les lèvres tandis qu'il était secoué de tremblements.
 
« Mon garçon... c'est une épreuve des plus douloureuses que vous traversez... et vous la vivez à deux... Miss Granger a besoin de vous autant que vous d'elle... Je vous prie de ne pas penser à mal... C'est une jeune femme intelligente, qui ne peut vous accabler pour un fait dont seule la nature est tristement responsable... » le rassura doucement le mage.
 
« Vous... vous... croyez... » bégaya Ron.
 
« J'en suis certain. » affirma calmement Albus, avant de mettre une légère distance entre lui et le rouquin afin de lui laisser une liberté de mouvements.
 
Le jeune homme éprouvait des difficultés à respirer et était parcouru de frémissements. Néanmoins il mourrait littéralement d'envie de rejoindre sa belle. Ce fut pourquoi il tendit sa main vers la clinche et l'abaissa doucement. Puis, prudemment, il pénétra dans la chambre alors plongée dans une semi-obscurité. Il fit quelques pas dans la pièce et se retrouva bientôt face à un lit d'hôpital dans lequel était allongée Hermione dont les yeux étaient à demi-ouverts. Ron sentit immédiatement son c½ur se serrer à la vision de la brunette alitée. Cette dernière perçut la présence de quelqu'un non loin d'elle et de fait, elle se redressa sur sa couchette.
 
« Ron... » murmura la brunette.
 
Aussitôt son prénom énoncé, le jeune homme s'empressa de rejoindre sa belle, et il s'écroula sur le matelas tout près d'elle, les larmes aux yeux.
 
« Oh Hermione, je suis tellement désolé... » sanglota le rouquin en serrant tout contre lui la jeune femme.
 
La sorcière envahie par la détresse de son compagnon, ne put empêcher ses pupilles de s'humidifier à nouveau. Elle étreignit davantage Ron désireuse de lui transmettre tout son amour.
 
« Je suis sincèrement désolé... je t'en prie pardonnes moi, tout... tout est de ma faute... » souffla le roux.
 
Celui-ci enfouit son visage dans la chevelure sauvage et indisciplinée de la jeune fille et l'enlaça plus encore. Hermione était bouleversée par les derniers mots de son petit ami. Par Merlin, comment pouvait-il se sentir responsable ? Pourquoi la suppliait-il de l'excuser pour un fait qu'il n'avait absolument pas commis ? La brunette laissa s'écouler une perle de chagrin tout le long de sa joue avant de se détacher quelque peu du rouquin. Elle tenait absolument à plonger son regard dans le sien. Ainsi, lorsque celui-ci fut suffisamment relevé, elle arrima ses orbes noisette à celles translucides de son interlocuteur. La douleur et la peine qu'elle put y lire la frappèrent de plein fouet. Elle dut se mordre la lèvre inférieure pour ne pas encore craquer et finit par prendre une profonde inspiration.
 
« Ron... Ron... s'il te plait... tu n'es coupable en rien... Tu n'as rien commandité... c'est... »
 
« Tu te trompes Hermione... je t'ai tant blessé ces derniers temps... je t'ai fait peur avec mes man½uvres illicites, avec Devon... si je ne t'avais pas autant mise à l'épreuve... tu ne serais pas là... et le... et notre... il... » l'interrompit le rouquin des plus ébranlés.
 
« Non...non... cesses de dire toutes ces choses... je... tu n'as rien fait de mal, je t'assure Ron... » lui chuchota-t-elle avec bienveillance tandis que ses joues ruisselaient de larmes.
 
« Tu sais bien que c'est faux... Je t'ai fait subir tellement de stress... tellement d'angoisse... je... j'ai... tué... notre... » déclara le rouquin en s'effondrant dans les bras de la jeune fille.
 
Des plus émues, la brunette était prostrée, la douleur du sorcier faisait écho à la sienne si lancinante. Elle avait cette sensation qu'on lui avait dérobé une partie d'elle-même, et c'était un fait... Pourtant elle avait longuement discuté avec les médicomages et ils avaient été formels... De fait, elle avait conscience que son rôle désormais était de rassurer son compagnon qui semblait en proie à la plus pénible des souffrances. Ce fut pourquoi elle commença doucement à lui caresser les cheveux qu'il avait en broussailles, et elle fit en sorte qu'il ressente toute la chaleur dégagée par son propre corps. Enfin, lorsqu'elle supposa qu'il était suffisamment bien installé tout contre elle, elle prit la parole...
 
« Ron, il est important que tu écoutes bien ce que je vais te dire... d'accord... Tu n'es absolument pas responsable de la... de la perte de... de... de notre bébé... »
 
« Comment peux-tu admettre ça Hermione, tu sais bien que je suis... »
 
« S'il te plait laisses moi finir... » lui intima la jeune femme, le c½ur lourd.
 
Le rouquin déglutit et lui fit un léger signe de tête d'approbation.
 
« Je tiens vraiment à ce que tu saches que ce n'est en aucun cas de ta faute... dès que j'ai été prise en charge à mon arrivée à Sainte-Mangouste, les gynécomages ont immédiatement compris ce dont il retournait... On a vraiment pris soin de moi... On m'a accompagné alors que j'étais encore sous le choc de la mauvaise nouvelle... Je te mentirai si je te disais que je n'ai pas eu l'impression que le monde s'écroulait autour de moi... Je me suis posée mille et une question pour essayer de comprendre ce que j'avais bien pu faire de travers pour qu'on me fasse subir un si grand mal... Je me suis sentie si perdue, si démunie... Puis, l'un des médecins est venu me parler... et alors j'ai su... Notre bébé n'aurait jamais pu se développer correctement... Il... enfin... l'embryon n'était pas viable... Ron... Il... y avait des anomalies au niveau des chromosomes... Il n'aurait jamais pu arriver à terme et se former correctement... Alors... la sélection naturelle a fait son ½uvre... et c'est... pour cette raison que j'ai fait une fausse couche... C'est ainsi... Ni toi ni moi n'aurions pu changer quelque chose... alors je t'en prie ne te reproches rien... » expliqua doucement la brunette.
 
Cette dernière était envahie par les émotions, et même si elle avait l'assurance que cette perte était inévitable, elle ne pouvait s'empêcher de se dire qu'elle aurait tant désiré voir son enfant grandir en elle avant de s'épanouir dans la vie... Elle sentit les battements de son c½ur s'affoler tandis qu'elle s'imaginait déjà avec une famille auprès de Ron. Le jeune homme sentit d'ailleurs son trouble. Il avait été des plus attentifs à sa déclaration et en était encore tout à fait affligé. Il serra alors sa belle tout contre lui.
 
« Par Merlin, Hermione... j'aurai tellement souhaité être à tes côtés lorsque tu as dû affronter tout cela... J'ai... J'ai fait aussi vite que j'ai pu... Je voulais tellement te rejoindre ».
 
« Je ne t'en veux pas Ron... Je sais parfaitement que tu as fait ton possible... »
 
Le jeune couple avait tous les deux les larmes aux yeux. La détresse qu'ils vivaient n'avait d'égale que l'amour qu'ils se portaient mutuellement. Le rouquin resserra son étreinte en s'étendant près de sa compagne, et celle-ci se nicha dans le creux dans son épaule. Elle respira avec bonheur l'odeur de sa moitié, et ferma les paupières, éreintée. Ron lui caressa les cheveux du bout des doigts et fit glisser quelques-unes de ses mèches entre ceux-ci. Il était ému... avec cette sensation que le temps s'était arrêté alors même qu'il y avait comme un vide à combler... Il était malheureusement bien incapable de défaire de son esprit la vision de lui père de famille avec Hermione à ses côtés. L'image était ancrée, de manière indélébile dans ses songes, et elle n'était pas prête de partir... De fait, il ne fut aucunement à même de contenir les mots suivants d'où perçait toute l'émotion qu'il éprouvait alors.
 
« J'aurai tant aimé avoir une fille... »
 
La brunette remua dans ses bras alors qu'elle cherchait à accrocher le regard du jeune homme. Et là, parmi toutes les larmes qu'elle avait jusqu'alors laissées couler, elle esquissa un sourire.
 
« Vraiment ? Tu aurais souhaité avoir une mini-Hermione ? »
 
« Je n'aurai pas pu rêver mieux... »
 
Et là, sans qu'aucun d'eux ne puisse se contenir, leurs lèvres se scellèrent avec avidité, comme si le sentiment de perte les embrasait de toute part, et qu'il ne pouvait rien faire pour s'en débarrasser si ce n'était s'agripper à l'autre de manière désespérée. Leur baiser s'approfondit davantage tant de passion que de tristesse et de douleur. Par cet échange, ils se transmettaient chacune de leurs émotions, et celles-ci en étaient décuplées... Aussi lorsqu'ils se détachèrent, les pommettes rosies, ils n'ignoraient pas qu'une nouvelle chose les liait à tout jamais l'un à l'autre. Ron tendit alors une main vers Hermione et lui caressa la joue avec une infinie tendresse.
 
« Si tu savais comme je t'aime... »
 
« Moi aussi Ron... Moi aussi... »
 
Sur ces derniers mots, les deux jeunes sorciers se rallongèrent sur le lit, enlacés l'un à l'autre et fermèrent les yeux. Leurs souffles devinrent peu à peu plus posés et le silence qui envahit bientôt la pièce témoigna de leur endormissement. L'ébranlement avait été si fort que le sommeil n'avait pu que les gagner... Etendus ainsi en parfaite communion, il donnait presque l'image d'être paisibles... alors que pourtant leur peine était immense...
 
 
 
            Une heure plus tard, des coups légers furent tapés à la porte de la chambre. Les yeux du couple ensommeillé papillonnèrent un instant avant de péniblement s'ouvrir. Devant eux, un médicomage leur faisait face et attendait patiemment que les deux amoureux se réveillent complètement. Hermione et Ron se redressèrent doucement, et le rouquin prit soin de ne pas se détacher plus que cela de la jeune femme, peu enclin à ce que celle-ci ne s'éloigne trop de lui. Cet élan protecteur ne passa pas inaperçu auprès du gynécomage qui esquissa un sourire.
 
« Miss Granger, je venais voir si vous alliez bien depuis tout à l'heure, et si vous aviez besoin de quelque chose. » s'enquit aimablement le sorcier.
 
« Je... oui... ça va... Merci... » lui répondit-elle.
 
« Bien... Je pense qu'il serait plus sage que vous restiez avec nous jusqu'à demain matin, afin que vous repreniez des forces et que nous vous apportions les soins nécessaires si besoin était » déclara le médecin.
 
« Puis-je rester avec elle s'il vous plait ? » le pressa Ron, paniqué à l'idée de devoir la laisser seule.
 
« Je ne vois aucun inconvénient à ce que vous passiez la nuit à ses côtés, Monsieur... »
 
« Weasley... Ron Weasley... Je suis son copain... c'est moi le père de... enfin de...du bébé... »
 
« Oui je vois... Je suis heureux de voir que Miss Granger est bien entourée, elle aura besoin de tout le soutien que vous pourrez lui apporter » le gratifia le médicomage.
 
« Vous pouvez compter sur moi... »
 
Le gynécomage hocha la tête en souriant, il voulut ajouter quelque chose mais le rouquin ne le lui permit pas puisqu'il reprit la parole.
 
« Vous... c'est vous qui vous êtes occupés d'Hermione ? »
 
« Oui, je faisais partie de l'équipe qui a pris soin de Miss Granger ».
 
« Merci pour tout... Merci infiniment... » le remercia le jeune homme roux en lui tendant la main que le mage médecin serra dans la sienne dans un signe de reconnaissance.
 
« Je n'ai fait que mon travail, vous savez. Maintenant si vous avez la moindre question, n'hésitez pas et vous pouvez faire appel à moi aussi souvent que vous le souhaitez ».
 
Ron se redressa justement et fit face à l'homme devant lui, alors qu'Hermione avait levé un sourcil, aussi surprise que touchée par l'investissement du rouquin.
 
« Je... enfin si je puis me permettre, j'aurai une question à vous poser. »
 
« Je vous écoute ».
 
« Euh oui... est-ce que... enfin, Hermione pourra-t-elle à nouveau porter des enfants un jour ? » s'enquit-il non sans rougir, tandis que derrière lui la brunette s'empourprait quelque peu.
 
Le médicomage fut quelque peu amusé par leur réaction mais comprit tout à fait l'interrogation du rouquin. De fait, il prit le temps de les rassurer et de les éclairer sur la situation.
 
« Je ne peux qu'entendre les doutes ou les craintes que vous avez après l'épreuve douloureuse que vous venez tout juste de traverser, mais il ne faut pas que vous laissiez ces mêmes peurs régentées votre existence. Miss Granger a fait une fausse couche aujourd'hui du fait d'anomalies chromosomiques que possédait l'embryon... Ce n'est pas rare et cela arrive malheureusement bien plus souvent qu'on le croit... Je dirai même tristement que c'est la vie... Et même si c'est particulièrement difficile pour le moment, dites-vous bien, que votre bébé n'aurait en aucun cas pu se développer convenablement... Il n'aurait pas été viable... Maintenant, en ce qui concerne la possibilité de futures grossesses, ne vous en faites absolument pas... Faire une fausse couche suite à des soucis de chromosomes n'a aucune répercussion sur l'avenir... Miss Granger pourra enfanter à nouveau, je vous en donne ma parole ».
 
Ron se sentit presque revigorer, et il adressa un regard rempli d'émotions à Hermione, dont une larme perlait au coin de ses iris chocolat suite au discours du gynécomage.
 
« Toutefois, si je puis me permettre en tant que médecin, je vais vous demander de ne pas vous remettre en selle immédiatement... il serait préférable que vous attendiez une voire même deux semaines avant de rependre des rapports sexuels... J'aimerai mieux que Miss Granger soit totalement remise. » les conseilla le sorcier.
 
La brunette qui avait déjà les joues rougies, se sentit devenir écarlate face à de tels propos, tandis que le rouquin ne put s'empêcher de sourire, comprenant tout à fait le message que l'homme venait de leur faire passer. De toute façon, il avait tout le temps. Il ne précipiterait rien... Son seul bonheur était celui d'Hermione ainsi que son bien être.
 
« Je vais à présent vous laisser. Mais avant de partir, je dois vous demander, il y a un petit groupe de personnes devant la porte, elles patientent depuis un moment et souhaiteraient vous voir. Souhaitez-vous que je les fasse rentrer ou que je les congédie ? »
 
La jeune fille plongea ses pupilles noisettes dans celles azurs de son compagnon à la recherche de son avis, mais celui-ci préféra, et de loin, capturer ses lèvres des siennes, en y apposant un chaste baiser.
 
« C'est toi qui décide ma belle, si tu ne te sens pas prête, rien ne t'y oblige ».
 
La sorcière souffla et hocha la tête avant de s'adresser au médicomage.
 
« Vous pouvez leur dire de venir... »
 
« Très bien. Je vous dis donc à tout à l'heure Miss Granger. Monsieur Weasley ».
 
L'homme se détourna alors d'eux et quitta la pièce. Hermione profita des quelques minutes ou plutôt secondes de répit qu'elle avait avant que sa chambre ne se remplisse, pour prononcer quelques mots à l'attention du rouquin.
 
« Ainsi donc tu envisages d'avoir d'autres enfants avec moi ? »
 
« Non... je ne dirai pas exactement cela... »
 
La brunette écarquilla les yeux, incrédule, ce qui ne manqua pas de faire sourire Ron, qui déposa un nouveau bisou sur sa bouche entrouverte.
 
« En fait, ce que j'envisage c'est plutôt de passer le restant de ma vie avec toi... Je suis incapable d'imaginer mon existence sans toi... Alors oui ça sous-entend pleinement que j'aimerai avoir d'autres enfants avec toi, Hermione. Tu es ce que j'ai de plus cher au monde, tu es mon souffle de vie, mon oxygène, tu es tout ce qui me fait croire en un monde meilleur ».
 
La jeune fille sentit l'emballement de son c½ur dans sa poitrine, à l'instar de sa respiration qui devenait extatique et des larmes qui menaçaient de couler tout le long de ses joues. Dire qu'elle était émue devant cette déclaration touchante du rouquin était un euphémisme. Elle se sentait plus ivre d'amour que jamais. Elle ne put s'empêcher d'enlacer le jeune homme et scella ses lèvres aux siennes dans un baiser passionnel tandis que quelques gouttes s'échappaient de la commissure de ses yeux.
Ce fut à ce moment précis de leur étreinte que la porte de la chambre s'ouvrit sur Ginny, Harry, et le couple Weasley. Le professeur Dumbledore avait jugé préférable de regagner Poudlard, conscient que son élève était à présent bien entourée. De fait, tous les quatre se stoppèrent devant le jeune couple étroitement enlacé. Les deux amoureux se détachèrent enfin et découvrirent leurs interlocuteurs dont chacune des émotions étaient tangibles.
Aussitôt, Ginny se précipita au chevet d'Hermione et la pressa tout contre elle, tandis qu'elle laissait une larme couler tout le long de sa joue, tant elle était soulagée de pouvoir sentir la brunette dans ses bras.
 
« Oh Hermione, si tu savais comme je suis désolée... J'aurai aimé pouvoir faire plus... »
 
La jeune femme brune se détacha quelque peu de sa meilleure amie et la força délicatement à lever la tête, alors que le frère de la rouquine posait une main bienveillante sur l'épaule de sa cadette.
 
« Ginny, je t'en prie, sans ta réactivité et sans ta présence, je n'aurai jamais été prise en charge aussi rapidement. Merci, merci pour tout ce que tu as fait » déclara la sorcière avec chaleur et reconnaissance.
 
« Oui, merci Ginny, pour tout le soutien que tu nous as apporté, et pour toute la confiance et l'affection que tu m'as offertes depuis toujours » l'avisa Ron avec tendresse.
 
La jeune fille esquissa un sourire à son aîné entre ses larmes et le serra à son tour tout contre elle. Le rouquin approfondit leur étreinte sous le regard ému de toute l'assemblée présente. Le sorcier tourna la tête vers ses parents qui étaient restés en retrait. Tous deux ne pouvaient détacher leurs yeux de la scène fraternelle si forte en émotions. Après le discours du rouquin, ils avaient échangé quelques mots non sans difficulté, et nul doute qu'ils allaient devoir prendre un moment pour discuter avec lui. Mais certainement pas aujourd'hui. En effet, ce jour, la femme qu'il aimait, était alitée, affaiblie, et avait plus que jamais besoin de lui à ses côtés. Leurs explications attendraient. Ils avaient patienté durant de nombreuses années, que signifiaient quelques journées de plus ? Pour le moment, ils se devaient d'être là, de l'épauler, et de l'assister si besoin. Chose qu'ils n'avaient aucunement pu faire durant tout ce temps... Par Merlin, comme ils s'en voulaient... Pourtant, ils n'avaient pas le droit de s'épancher sur leur peine maintenant, non, ce n'était en aucun cas leur moment. Ils devaient donc s'abstenir de demander pardon et plutôt se montrer solidaires envers leur fils en le soutenant du mieux qu'ils le pouvaient. Aussi, dès que les orbes azurs du jeune homme s'arrimèrent aux iris de ses géniteurs, ces derniers lui offrirent un timide signe de tête. Ce simple et infime geste fut suffisant pour Ron qui leur esquissa un léger sourire avant de se détacher de l'étreinte de sa petite s½ur. Celle-ci se leva doucement du lit, et prit la main d'Hermione dans la sienne, afin de laisser un peu de place à Harry, qui avait également envie d'approcher sa meilleure amie.
 
« Euh... ça va... tu... tu as besoin de quelque chose ? » murmura-t-il plus ébranlé qu'il ne l'aurait cru.
 
« Oh Harry... Merci d'être là... ne t'en fais pas... ça va aller d'accord... je vais... non on va s'en remettre... cela prendra du temps mais on y parviendra j'ai confiance... » souffla doucement la brunette à son cher camarade qu'elle serra dans ses bras.
 
« Tu sais que tu pourras toujours compter sur moi, toujours Hermione, quoiqu'il arrive... » déclara le sorcier brun la voix empreinte d'émotions.
 
Ron, conscient que ces échanges étaient personnels, ne souhaita pas troubler ce moment outre mesure. Il quitta le chevet de sa belle, et laissa le trio d'amis s'étreindre avec chaleur. Il se positionna légèrement en retrait et garda un ½il sur ces trois inséparables camarades. Il était sincèrement touché par l'affection qu'Harry portait à la brunette, et l'était davantage par le fait que sa cadette était une alliée sûre dans leur relation. En effet, le couple était entouré, soutenu... et force était de constater que cette proximité lui réchauffait le c½ur tandis que ce dernier s'était éteint plus d'une heure auparavant... Oui, ils allaient devoir surmonter cette douloureuse épreuve... Oui, il faudrait qu'ils aillent de l'avant,  et même si le chemin vers la paix, la sérénité, s'avèrerait long et sinueux, ils ne manqueraient pas de se réapproprier leur vie. Ils étaient épaulés, soutenus, et surtout ils s'aimaient, quelle force donc pourrait être à même d'aller au devant de cela. Le rouquin prit une profonde inspiration, tout en ne quittant pas sa belle du regard, oui, ils allaient s'en sortir, il devait y croire, il fallait qu'il ait confiance. Tandis qu'il était égaré dans ses pensées, il sentit une main se poser tout en douceur sur son épaule. De fait, il se retourna et fit face à sa mère, dont les pupilles étaient des plus larmoyantes. Tous deux demeurèrent silencieux, perdus dans la contemplation de l'autre. Les battements de c½ur du rouquin étaient des plus précipités, voilà de nombreuses années qu'il ne s'était pas retrouvé aussi près de sa génitrice. L'odeur si reconnaissable du shampoing qu'elle utilisait lui parvenait aux narines, et il était à même de distinguer les fines ridules présentes au coin de ses yeux. Les soucis qu'il lui avait apportés étaient-ils à l'origine de l'apparition de ces marques du temps ? Il n'aurait su le dire bien qu'il en doutait. Le jeune homme prit une profonde inspiration, tandis qu'il restait prostré, bien trop hésitant pour faire le moindre geste. Toutefois, il n'eut pas à tergiverser plus longuement, que Madame Weasley faisait un pas vers lui et comblait cette somme toute trop longue distance qui les séparait alors, en prenant son fils dans ses bras. Ron s'abandonna immédiatement dans la chaleur de l'étreinte de sa mère qu'il serra tout contre lui. Emu et des plus saisis par le trouble évident de cette approche, le rouquin ne put contenir ses larmes. Dire qu'il avait bien souvent rêvé de ce moment entre les sombres murs de sa cellule d'Azkaban, était un euphémisme. En effet, il avait tant espéré ce moment, tant désiré cet enlacement maternel, qu'à cet instant-même il se laissa aller. C'était si bon de la retrouver, si agréable de la tenir, cela paraissait presque irréel, tant cet espoir s'était éteint. Par Merlin, comme il voulait que le temps s'arrête afin de profiter de chacune des secondes en cette position. Il ne tarda pas à être réellement secoué par les sanglots tant ses émois étaient intenses. Ceux-ci redoublèrent lorsqu'il perçut qu'une autre personne les avait rejoints dans cet échange affectueux. Le rouquin leva doucement la tête, et croisa le regard embué de son père qui les tenait sa mère et lui, chèrement. Oui, ils étaient enfin réunis... Oui, la famille Weasley allait enfin pouvoir se reconstruire... Les mots n'avaient d'utilité aucune. Tout était limpide, clair... Tous s'en voulaient... Chacun d'eux avaient des reproches à se faire... Ils en avaient conscience... Pas besoin de les exprimer...Les paroles semblaient superflues...
 
« Oh mon garçon... » murmura Molly.
 
« Maman... je suis désolé... tellement désolé... » souffla Ron d'une voix rauque, en pleurant tout contre l'épaule de sa génitrice.
 
« Chut... mon enfant... chut... ne dis rien... s'il te plait... Nous sommes là, nous ne t'abandonnerons plus... On aurait tout le temps de parler plus tard... Nous sommes ensemble... » déclara Arthur, des plus ébranlés.
 
Tous trois étaient dans les bras l'un de l'autre, et leur étreinte n'avait pas échappé au regard des amis, qui depuis le lit d'Hermione, avaient tout suivi de la scène avec affliction. Tant d'émotions étaient palpables, tant de bouleversements étaient tangibles... Ginny quitta prestement le matelas, et se joignit au câlin familial toute aussi affectée, laissant derrière elle les deux meilleurs amis qui se tenaient la main.
 
« Je suis content pour Ron... il a tant traversé... Cette réconciliation va lui être des plus bénéfiques... » signifia doucement Harry.
 
Hermione, touchée, esquissa un sourire.
 
« Oui... Il mérite le pardon... et la reconnaissance... Il a vraiment trop souffert... Je suis tellement heureuse pour lui... » affirma-t-elle avec chaleur.
 
Son camarade pressa sa paume dans la sienne avec bienveillance.
 
« Tu es certaine que ça va aller... ce que tu as traversé est... »
 
« Oui... c'est atroce... et je ne le souhaiterai pas à mon pire ennemi... Toutefois, comme nous l'a assuré le gynécomage c'était inévitable... Mais cela ne m'empêchera d'avoir d'autres enfants dans l'avenir... »
 
« Vous y pensez déjà ?! » s'offusqua le sorcier brun en écarquillant les yeux.
 
« Mais non... ce que je veux dire, c'est que je ne dois en aucun cas perdre l'espoir... Un jour, nous connaîtrons le bonheur d'être parents... Je n'ai aucun doute là-dessus... J'ai confiance en l'avenir... Et puis, regardes, leur exemple n'est-il pas l'évidente preuve qu'il faut garder un minimum d'assurance ? Non... je ne me laisserai pas ronger par le désespoir... Je sais que cela prendra du temps... Que je vais avoir besoin de surmonter cette perte... Mais je sais que je ne serai pas seule... Ron demeurera à mes côtés, et je ne pense pas me tromper en disant que Ginny et toi également... » confia la brunette.
 
« Je te le promets » déclara Harry, sûr de lui.
 
Hermione hocha la tête d'approbation.
 
« Tu es vraiment amoureuse, n'est-ce pas ? » s'enquit son ami.
 
« Oui... Plus que jamais je n'aurai pu m'imaginer l'être... » avoua-t-elle avec tendresse.
 
« Je suis ravi pour toi, tu mérites d'avoir quelqu'un qui tient à toi et qui prend soin de toi. Je t'ai toujours considéré comme ma s½ur, tu sais, et je ne souhaite que ton bonheur. Tu comptes énormément pour moi ».
 
« Oui, je ressens la même chose à ton égard, Harry. Merci pour tout ».
 
Les deux meilleurs amis s'enlacèrent alors affectueusement, se transmettant mutuellement leur amour fraternel.
Ainsi, lorsque le médicomage frappa à la porte de la chambre avant d'y pénétrer, il se stoppa face à ce spectacle intense en émotions.
 
« Pardonnez moi de vous interrompre, mais je vais devoir vous demander de sortir à présent. Miss Granger a besoin de se reposer. Ne vous en faites pas, elle est entre de bonnes mains, et elle pourra regagner Poudlard dès demain. »
 
Chaque protagoniste dont les pupilles brillaient de larmes se défit de son étreinte, et avisa le gynécomage qui se tenait devant la porte. D'un hochement de tête, Ron confirma la recommandation du sorcier, et se tourna vers sa belle, qui lui adressa un doux sourire.
 
« On se voit demain, Hermione... Récupères bien... et prends soin de toi » l'avisa Harry en lui déposant un doux baiser sur le front avant de se lever.
 
Ginny se pressa ensuite auprès de sa meilleure amie et l'étreignit avec chaleur.
 
« Dors pour reprendre des forces, j'ai besoin de toi à l'école » souffla la rouquine.
 
« Je vais faire au mieux pour me relaxer je vous le promets ».
 
« J'y veillerai » leur assura le sorcier roux, qui avait repris sa place aux côtés de la Gryffondor.
 
Le couple Weasley fut touché par l'altruisme et la douceur de leur fils. Ils approchèrent à leur tour de la jeune sorcière et lui firent la bise en lui faisait promettre qu'elle allait se reposer. Puis, tous se saluèrent avant de rejoindre le médicomage qui leur tenait la porte. En sortant, Arthur se tourna une dernière fois vers son enfant et chercha à accrocher son regard. Lorsqu'il l'eut trouvé, il voulut transmettre à son garçon tout de ce qu'il ressentait alors. Loin d'être des plus expansifs, il ne pouvait en aucun cas quitter la pièce sans avoir au moins fait comprendre à son fils combien il était désolé pour tout ce qu'ils avaient dû traverser. Ron dut saisir le fond de sa pensée, puisqu'il hocha la tête d'approbation avant que son paternel ne souffle quelque peu de soulagement et ne disparaisse par l'entrée, bientôt suivi par le gynécomage qui ferma l'entrée derrière lui.
Ainsi Hermione et Ron se retrouvèrent seuls. Ce dernier s'étendit tout près de la brunette, passant un bras protecteur autour de son épaule, l'enjoignant ainsi à se serrer tout contre lui. Tout était si calme et si paisible après tout ce flot d'émotions. La jeune femme posa une main sur le torse de son compagnon et celui-ci l'étreignit davantage. Tous deux étaient égarés et éperdus dans leurs pensées... La journée avait été aussi difficile que douloureuse, mais ils en sortaient plus unis que jamais.
 
« J'appréhende un peu le retour au château demain.... » avoua la brunette.
 
« Ne t'en fais pas pour cela... Tout se passera bien... Je serai près de toi à chaque instant, et je ne te lâcherai pas... Je ne le ferai d'ailleurs jamais plus... » déclara le rouquin en lui embrassant le sommet du crâne.
 
« Merci Ron... »
 
« Allez ma belle, cesses de réfléchir, endors toi, je veille sur toi... »
 
« Hummm.... »
 
La fatigue et le bouleversement qu'elle avait vécu, eurent raison de la sorcière, dont les paupières commencèrent à papillonner avant de finalement se clore. Sa respiration s'apaisa, et les battements de son c½ur ralentirent. Elle était à présent plongée dans le sommeil sous la protection et la surveillance de l'homme qu'elle aimait. Celui-ci se mut discrètement et remonta la couverture sur le corps de sa belle. Puis, dans un geste d'infini amour, il l'observa comme si elle était l'être le plus précieux au monde... Il se gagea à nouveau de tout faire pour la combler de bonheur, et se promit qu'un jour il lui donnerait d'autres enfants. Ainsi, ils fonderaient une famille, et feraient partie d'une plus grande encore... En effet, après tout, ne venait-il pas de retrouver la sienne... Oui, jamais, au grand jamais, il ne fallait perdre espoir.
 
 
Et voilà le chapitre 26 est enfin terminé !
Encore et toujours plus d'émotions dans ce passage...
J'espère que celui-ci vous aura plu, même s'il est bien loin d'être joyeux.
Toutefois, la perte de cet enfant était inévitable
et rassurez-vous en vous disant qu'ils en auront d'autres.
Puis, au moins, cette bien malheureuse épreuve aura permis à Ron
de faire la paix avec sa famille.
Ne le méritait-il pas ?
En voilà surtout n'hésitez pas à laisser vos avis, je les attends impatiemment.
 
Aussi, je tenais à vous dire après relecture de mon plan pour la fiction,
il reste entre trois et quatre chapitres avant la fin, ainsi qu'un épilogue...
 
Merci à tous les PotterHeads !!!
 
 
​ 5 | 11 |
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#Posté le samedi 06 mai 2017 03:06

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RonMioneForLove, Posté le mardi 09 mai 2017 05:35

RonMione-Luv a écrit : "Coucou me belle, oh lala ! Que c'était beau et riches en émotions ce chapitre !! Quel malheur pour nos tourtereaux, j'en aie eu les larmes aux yeux.Comme d'habitude, tu as très bien décris chaque émotions que l'on ressent d'ailleurs, enfin pour ma part ça a été le cas. Ron m'a profondément touché lorsqu'il s'écroule sur le sol, éclate en sanglot et cri "non" ! C'est tellement triste. Heureusement qu'Hermione le rassure, le pauvre il croit encore que c'est de sa faute. Sinon, pour le début des chapitres avec les époux Weasley, je ne m'attendait pas à la gifle d'Arthur ! Je suis restée comme ça : :O !!! Sinon, j'ai versé ma petite larme lorsqu'ils font ENFIN la paix, c'est tellement beau ces retrouvailles, ces pardons qu'on attendait tous. J'espère un dialogue entre eux par la suite :D Bref, merci pour ce merveilleux chapitre ! Merci de me faire m'évader, merci de me faire rêver ! Gros bisous ma belle :-*"

Coucou !

Que je suis heureuse de lire ton commentaire, ça fait toujours du bien, surtout lorsque je découvre que le chapitre t'a beaucoup plu, je dirai même émue !!! Olalalala j'en ai fait verser des larmes avec ce passage ! Et oui encore beaucoup d'émotions....heureusement que les choses vont se calmer et que nos deux tourtereaux vont petit à petit retrouver la voie du bonheur, ils le méritent tous deux à présent, surtout après ce que Ron a traversé... et puis leur amour est bien plus fort que le pire des naufrages, ils se relèveront.
Pour ce qui est de la famille Weasley, oui on passe de la colère, au choc, puis la tristesse avant la réconciliation, bien sûr il y aura des dialogues entre eux, soit dans le chapitre suivant, soit celui d'après, il ne peut pas rester des nos dits... mais bon tout va s'arranger, et oui la fin approche donc...
En tout cas merci encore pour ton commentaire, je suis touchée, merci de me suivre, et d'être toujours là, je t'embrasse


RonMione-Luv, Posté le mardi 09 mai 2017 03:59

Coucou me belle, oh lala ! Que c'était beau et riches en émotions ce chapitre !! Quel malheur pour nos tourtereaux, j'en aie eu les larmes aux yeux.Comme d'habitude, tu as très bien décris chaque émotions que l'on ressent d'ailleurs, enfin pour ma part ça a été le cas. Ron m'a profondément touché lorsqu'il s'écroule sur le sol, éclate en sanglot et cri "non" ! C'est tellement triste. Heureusement qu'Hermione le rassure, le pauvre il croit encore que c'est de sa faute. Sinon, pour le début des chapitres avec les époux Weasley, je ne m'attendait pas à la gifle d'Arthur ! Je suis restée comme ça : :O !!! Sinon, j'ai versé ma petite larme lorsqu'ils font ENFIN la paix, c'est tellement beau ces retrouvailles, ces pardons qu'on attendait tous. J'espère un dialogue entre eux par la suite :D Bref, merci pour ce merveilleux chapitre ! Merci de me faire m'évader, merci de me faire rêver ! Gros bisous ma belle :-*


RonMioneForLove, Posté le lundi 08 mai 2017 05:16

only-one-summer a écrit : "Ce chapitre m'a totalement retournée... Il m'a fait pleurer dès les premières lignes, car je savais pertinemment que c'était une fausse couche... Mais cette dernière a permis à Ron de retrouver une famille soudée et compréhensive ♥ Super chapitre en conclusion :)"

Coucou, je suis contente que le chapitre t'ait plu, et pardonnes moi si tu as versé quelques larmes... La fausse couche est une épreuve difficile pour le couple... c'est certain mais cela va consolider leur amour.... et puis oui Ron va petit à petit retrouver sa famille, et à nouveau les Weasley seront complètement unis.
Merci pour ton commentaire


only-one-summer, Posté le samedi 06 mai 2017 16:23

Ce chapitre m'a totalement retournée... Il m'a fait pleurer dès les premières lignes, car je savais pertinemment que c'était une fausse couche... Mais cette dernière a permis à Ron de retrouver une famille soudée et compréhensive ♥ Super chapitre en conclusion :)


Laurie, Posté le samedi 06 mai 2017 10:21

De rien et bon courage pour la suite. :)


RonMioneForLove, Posté le samedi 06 mai 2017 06:55

Laurie a écrit : "J'ai adorer se chapitre, même si c'étais trop triste sa ma même fait pleurer c horrible se qu'il leur arrive, et oui il le mérite cet réconciliation avec c parent et c tellement émouvant, il va leur falloir du temps pour qu'il sans remette a se qu'il leur arrive et a leur réconciliation, en tt qu'a j'ai adorer même si sa ma fait pleurer, bon courage pour la suite. :)"

Avant toute chose merci pour ton commentaire ;-)
Et oui ce chapitre est vraiment poignant, je suis désolée pour tous les lecteurs à qui j'ai fait utiliser de nombreux mouchoirs^^.
Je crois qu'effectivement Ron mérite cette réconciliation avec ses parents, il a déjà beaucoup trop traversé pour que son mal perdure... tout va prendre du temps, mais au final il ne restera que de l'amour.
Merci encore pour ton message


RonMioneForLove, Posté le samedi 06 mai 2017 06:53

AL a écrit : "Un très beau chapitre.Très émouvant. J'en suis toute retournée... Bravo!"

Merci beaucoup pour ton commentaire, je suis touchée... Et effectivement c'est un chapitre très émouvant...


AL, Posté le samedi 06 mai 2017 06:47

Un très beau chapitre.Très émouvant. J'en suis toute retournée... Bravo!


Laurie, Posté le samedi 06 mai 2017 06:43

J'ai adorer se chapitre, même si c'étais trop triste sa ma même fait pleurer c horrible se qu'il leur arrive, et oui il le mérite cet réconciliation avec c parent et c tellement émouvant, il va leur falloir du temps pour qu'il sans remette a se qu'il leur arrive et a leur réconciliation, en tt qu'a j'ai adorer même si sa ma fait pleurer, bon courage pour la suite. :)


RonMioneForLove, Posté le samedi 06 mai 2017 04:18

potterveille965 a écrit : "Sérieusement j'ai plus pleurer comme ça depuis je sais pas combien de temps quel tristesse dans ce chapitre et tellement bien écris le début du chapitre quand Ron arrive les remarque de son père lorsqu'il tombe au sol tout c'est juste parfais Arthur qui comprend enfin toute l'histoire Ron qui rejoint Hermione la pauvre tellement poignant
J'ai bien aimer l'avertissement du gynecomage ^^
Ensuite l'amour magnifique qu'ils ont l'un envers l'autre je suis vraiment ému par ce chapitre merci pour ce bon moment même si j'ai cru que c'était la fin ^^ ils aiment bien faire ce genre de fin dans les films je suis content que ce ne soit pas le cas et j'attendrais avec plus que de l'impatience le chapitre suivant merci :)
"

Oh je suis sincèrement désolée de t'avoir fait pleurer... bon même si j'avoue ça fait plaisir de savoir que les émotions passent bien dans le chapitre et sont bien ressenties par les lecteurs, c'est vrai que c'est assez plaisant au final.
Oui c'est vraiment très intense, Ron est vraiment poignant dans ces différents passages, et disons que tout s'écroule autour de lui. Arthur ne le ménage d'ailleurs pas, jusqu'à ce que final tout soit révélé pour plus d'émotions encore.
Et oui Ron et Hermione s'aiment éperdument et c'est beau dans la tristesse.
Pour le gynécomage oui j'avais besoin de mettre une petite pointe d'humour parmi toutes ces larmes.

Et non ce n'est pas la fin il reste quelques chapitres qui seront normalement bien plus légers ;-)

Merci encore de me suivre et de m'encourager par tes commentaires ça fait chaud au coeur. Merci


potterveille965, Posté le samedi 06 mai 2017 03:48

Sérieusement j'ai plus pleurer comme ça depuis je sais pas combien de temps quel tristesse dans ce chapitre et tellement bien écris le début du chapitre quand Ron arrive les remarque de son père lorsqu'il tombe au sol tout c'est juste parfais Arthur qui comprend enfin toute l'histoire Ron qui rejoint Hermione la pauvre tellement poignant
J'ai bien aimer l'avertissement du gynecomage ^^
Ensuite l'amour magnifique qu'ils ont l'un envers l'autre je suis vraiment ému par ce chapitre merci pour ce bon moment même si j'ai cru que c'était la fin ^^ ils aiment bien faire ce genre de fin dans les films je suis content que ce ne soit pas le cas et j'attendrais avec plus que de l'impatience le chapitre suivant merci :)


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